
par CONTAMIN & BIOLEY architectes Niort
URBANISME PARTICIPATIF
CONCERTATION AVEC LES HABITANTS POUR LE REAMENAGEMENT DU QUARTIER DU "GRAND TROU"
VIZILLE, ISERE
Pour ce projet, nous avions répondu à un appel à participation lancé par l’association "Cause Commune" pour réflechir avec les habitants, regroupés au sein de l’association "Ensemble au Grand trou" au réampénagement des espaces extérieurs de cette coropriété sociale située à Vizille, qui compte 105 logements dont 30 appartenant au LPV (bailleur social d’économie mixte lié à la mairie de Vizille).
Le quartier est situé à 4km du centre de Vizille, est peu relié au tissu social et accueille une population très hétérogène au niveau des âges et des origines ethniques (italiens, espagnols, maghrebins, turcs), dont une bonne part est très fragile financièrement.
Notre intervention avait pour objectif la constitution d'un diagnostic des problématiques d'usage des espaces extérieurs, partagé par tous les habitants, permettant de déboucher sur des orientations programmatiques.
Les activités proposées ont été :
- deux "goûters-photos", au cours desquels une discussion était proposée autour d'une table, dans le quartier, et les habitants étaient invités à prendre une photo et à la commenter ;
- un atelier "collage", qui a principalement fonctionné avec les enfants, qui visait à produire des images d'ambiance souhaitées pour l'aménagement du quartier ;
- un atelier de dessin avec les enfants à partir des photos du premier atelier.










« Y’a des fleurs, y’a de l’ombre, ça fait un paysage»
« J’ai pas le droit de jouer ici, ma maman peut pas me voir »
« Ici on pourrait mettre des bancs, une fontaine pour boire.»
« Avant, il y avait une cabane. On faisait rien. On montait juste. Il y en avait qui mettait des cailloux. Il faudrait mettre une balançoire pour les plus petit que moi ».
« Il y a des femmes qui viennent et qui parlent des trucs. Elles font l’apéritif avec des pépites. C’est quand il fait soleil, le soir, surtout le soir . Elles aiment bien s’installer par terre. Elles veulent pas se salir alors elles mettent des tapis. C’est des femmes agées qui viennent. Du coup, c’est mieux s’il y a une table et des bancs.»